Les classiques français du moyen age
publiés sous la direction de Mario Roques

La Chanson de Sainte Foi d’Agen

poème provençal du xie siècle
édité d’après le manuscrit de Leide
avec fac-similé, traduction, notes et glossaire

par Antoine Thomas

Paris
Librairie Honoré Champion, Éditeur

7, Quai Malaquais (VIe)
1974

/II/

A mon ami M. le professeur J. Leite de Vasconcellos
de l’Université de Lisbonne Correspondant de l’Institut de France
en témoignage d’admiration et de reconnaissance.

© 1974 Edition Champion Paris.
Reproduction et traduction, même partielles, interdites.
Tous droits réserves pour tous pays
y compris l’U.R.S.S. et les pays Scandinaves.

/III/

Introduction

I. – Analyse et sources du poème.

Le poète inconnu qui, vers le milieu du xie siècle, a célébré en langue vulgaire le martyre et les miracles de sainte Foi d’Agen, rappelle que, grâce à l’intercession de la glorieuse vierge, un humble jongleur, à qui une main criminelle avait arraché les yeux, recouvra la vue après un an de cécité. Un autre miracle, d’ordre différent, s’est produit de notre temps. Le poème provençal, entrevu en 1581, à Paris, par le célèbre érudit Claude Fauchet, puis soustrait pendant trois siècles à la curiosité des philologues, a été retrouvé en Hollande et mis au jour à Paris, en 1902, par le professeur J. Leite de Vasconcellos.

En le publiant aujourd’hui à mon tour, avec l’autorisation du premier éditeur, je ne cacherai pas qu’il se recommande moins comme un monument littéraire et religieux que comme un monument linguistique et philologique, humble fleur éclose dans le Midi de la France, à une époque où la poésie lyrique, gloire de la littérature provençale, n’avait pas encore pris son essor, et où la langue du peuple ne commençait que timidement à lutter contre la suprématie de la langue des clercs, et à revendiquer ses droits à collaborer avec le latin pour l’enrichissement de la culture intellectuelle.

Torna su ↑

A. – Analyse. – Jetons tout de suite un coup d’oeil sur le contenu du poème. Il se divise de lui-même en trois parties: 1º un court prologue (vers 1-33); 2º le récit du martyre et de l’instauration du culte de sainte Foi à Agen, suivi de l’indica­tion rapide du développement pris par ce culte à Conques, quand les reliques de la sainte eurent été transportées dans cette abbaye /IV/ (vers 34-453); 3º un appendice sur la mort des persécuteurs de l’Église (vers 454-593).

Dans son prologue, l’auteur évoque d’abord une scène de lecture « sous un pin », qui lui a révélé « un livre latin du vieux temps », où il y avait toute la sagesse du monde, avec le récit des persécutions subies par les premiers chrétiens; puis, à la manière d’un jongleur, il déclare avoir entendu une chanson (canczon) « douce et suave plus que rayon de miel », chanson bien connue au pays des Basques, en Aragon et dans la contrée des Gascons, et qu’il va chanter à son tour, s’il plait à l’auditoire.

Cela dit, il nous transporte à Agen, où règne le culte des faux dieux. Seul, le seigneur de la ville est chrétien, et Dieu le récompense en lui donnant une fille, Fidès, aussi sage que belle, qui se dépouille de toutes ses richesses pour les distribuer aux pauvres, s’absorbe en Dieu, et, avant sa douzième année, est prête à faire le sacrifice de sa vie pour affirmer sa foi. C’est alors qu’arrive à Agen le « félon » Dacien, nommé gouverneur du pays par les empereurs Dioclétien et Maximien. Les habitants lui envoient une délégation pour lui signaler les dangers que fait courir à leur religion la propagande de Fidès et l’invitent à la metta à mort si elle n’abjure pas le Dieu des chrétiens. Dacien la mande, recommandant la douceur à ses agents et se vantant de triompher de la jeune fille par cette habile diplomatie où il est passé maitre. On la lui amène, mais brutalement. Fidès adresse une courte prière à Dieu. Dacien la fait aussitôt conduire au temple pour qu’elle sacrifie aux divinités du paganisme; devant son refus catégorique, il ordonne de la battre et de l’emprisonner. Le lendemain matin, après une nuit agitée, il veut encore qu’elle comparaisse devant lui en audience solennelle. Il lui parle doucement, la flatte et lui prodigue les promesses les plus alléchantes; Fidès répond par une longue profession de foi, et ne craint pas détourner en dérision les rites du paganisme. Alors Dacien s’irrite et menace, mais sans plus de succès. Fidès le brave de nouveau et affirme son invincible attachement au Dieu des chrétiens dont elle célèbre les bienfaits. Ordre est donné de l’étendre toute nue sur un gril de fer placé au-dessus d’un bûcher où l’on met le feu. La foule se répand en gémissements, et, excités par l’exemple de Fidès, beaucoup se convertissent è la vraie foi et subissent le martyre. D’autres, pourtant, s’épouvantent et prennent la fuite, suint Caprais lui-même se met è l’abri sous une roche qui domine la ville. De là, il aperçoit, seul, un miracle: au-dessus de la fournaise apparaît un ange, « blanc comme pigeon né dans l’année »; l’ange souffle, et le feu s’éteint; puis, sur la tête de la martyre, il place une couronne d’or, et sur son corps il déploie un riche manteau. Alors Dacien ordonne de la décapiter. Les Basques de la vallée d’Aran s’offrent d’eux-mêmes comme bourreaux; ils la tirent du bûcher, et, une fois remise sur pieds, l’un d’eux lui tranche la tête. Le corps décapité reste sans vie, et, joyeux, les anges emportent l’âme en Paradis. Le sang /V/ ruisselle. Les fidèles, n’osant ensevelir le corps (car Dacien le défend), se contentent de lui faire en terre une sorte de nid, « comme fait l’autruche en été ». Telle quelle, la sépulture subsiste jusqu’à le fin des persécutions; la chair échappe à la corruption, gardant indélébile la trace sanglante de la mutilation qu’elle a subie. Dacien mort, le Christ triomphe définitivement. Saint Dulcide, à peine nommé évéque, fait déposer les restes de Fidès dans un tombeau de marbre orné de sculptures qui représentent les scènes du martyre. Par la suite, deux moines ouvrent le tombeau, en tirent le corps et le transportent à l’abbaye de Conques, où il est conservé et où on lit cette histoire. Heureux pays, que celui que Dieu a enrichi d’une telle sainte! Les miracles y foisonnent, grands et petits; personne n’y vient en pèlerinage sans être exaucé. Et l’auteur invoque pour lui-même la « dame » qu’il a chantée.

Il aurait pu, il aurait dû s’arrêter là. Mais il a tenu à faire étalage de son érudition et à raconter, « avant de se reposer », comment Dieu fit mourir ces barbares persécuteurs, auxquels il n’avait abandonné, pendant un temps, le pouvoir souverain que pour permettre aux saints de cueillir les fleurs du martyre, décor embaumé du Ciel.

Maximien et Dioclétien, « félons envers Dieu comme lions », ont avec eux les nations les plus diverses et les plus étranges: Jébuséens, Arabes, Pharisiens, Arméniens, Amazones, Pygmées, Hermaphrodites, Hébreux, « Corbarins » et Amorrhéens. Maximien a fait épouser sa fille à Constantin, qui est maître de Marseille, pour le détruire plus sûrement; mais elle aime son mari, et il échoue dans son calcul. Alors il réunit une armée pour assiéger Marseille et en confie le commandement à son fils Maximin. Quelle armée que celle où se trouvent pêle-mêle Danois, Navarrais, Nègres, Maures, fils d’Agar, membres de la tribu d’Issachar, hommes de Cédar et du royaume de Salmanasar, Bulgares, Grecs, Chaldéens, Marcomans, Macrobiens, Satyres, Iduméens, Angles, Scots, Chananéens, et dont fait partie aussi la célèbre légion thébaine, commandée par saint Maurice, que Maximien fait périr tout entière par trahison, et dont le sang fait déborder le Rhône! Et tout cela pour tendre une embûche à Constantin, qui se gare si bien que Maximien est fait prisonnier, conduit à Marseille, et pendu par ordre de sa propre fille, « traitement qu’on ne doit pas faire à son père »!

Pendant ce temps, Dioclétien est sur son perron, triste, sans savoir pourquoi, voyant sans intérêt des exercices militaires qui se font devant lui. Il aperçoit au loin un damoiseau qui chevauche; dès qu’il arrive, il l’interroge et reçoit cette réponse: « Vous avez perdu le compagnon grâce à qui vous prisaient vos barons; sa fille elle-même, par trahison, l’a tué en prison ». Alors, il s’arrache la barbe et les moustaches; son cœur se brise, son âme s’échappe, et il va rejoindre Maximien et Pharaon en Enfer, pour y être tourmenté et brûlé comme tison avec eux par de méchants dragons.

Une dernière tirade évoque, confusément des combats journaliers entre leurs fils, et spécialement celui qui, prédit à Rome par une cor- /VI/ neille, eut lieu sur un plancher et où les deux rois trouvèrent la mort. Et le poète finit sur cette pensée: « De chanter d’eux, maintenant il me prend dégoût ». Que ne l’a-t-il eue plus tôt1!

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B. – Sources. – Dès le commencement du viie siècle, on constate l’existence du culte de sainte Foi à Agen, où l’anniversaire de son martyre était célébré le 6 octobre2. Le récit de sa Passion, rédigé à un date indéterminée, ne nous est parvenu que fondu avec la Passion de saint Caprais, dont la rédaction primitive a aussi disparu. La date de cette fusion est impossible à fixer rigoureusement; tout ce qu’on peut affirmer, c’est qu’elle est antérieure (peut-être de peu) à celle où Adon (mort en 875) a rédigé son Martyrologium3

C’est ce texte que l’auteur de la Chanson a eu sous les yeux, et dont il s’est inspiré librement. En se reportant à l’édition donnée, d’après deux manuscrits du xe siècle, par Bouillet et Servières4, on constate les divergences suivantes.

La Passion dit brièvement que Fides était « Aginensium civitatis oriunda, ex parentibus nobilibus et splendidissimis procreata ». – La Chanson situe d’abord Agen sur la Garonne, parle des mœurs dissolues et des pratiques païennes de ses citoyens, ajoute que le seigneur de la ville, loin de les imiter, se convertit secrètement à la vraie foi, et que, pour l’en récompenser, Dieu lui donne une fille, du nom prédestiné de Fides (tir. iv-vi).

La Passion passe rapidement sur la beauté et la perfection morale de la jeune fille dont elle ne précise pas l’âge. – La Chanson traduit d’abord littéralement la Passion, puis, après avoir /VII/ indiqué que la sainte n’avait pas dépassé douze ans au moment de son martyre, elle raconte longuement ses pratiques pieuses et charitables (tir. vii-xi).

La Passion introduit aussitôt le persécuteur1, qui, dès son arrivée à Agen, cite la jeune fille devant lui. – La Chanson parle d’abord de Dioclétien, roi des Grecs et des Romains, de son fils Licin et de son associé Maximien, flétrit leur cruauté, et annonce qu’ils chargent de les représenter à Agen un « félon cupide », Dacien, qui n’est pas moins cruel. Les païens de la ville lui envoient une délégation qui fait un long discours pour l’exciter à punir les agissements d’une jeune fille, qui mettent en péril la religion officielle. Dacien l’envoie chercher par ses agents, auxquels il recommande d’employer la douceur; ceux-ci la lui amènent, mais brutalement (tir. xii-xix).

La Passion place une courte prière dans la bouche de la jeune fille pendant qu’on la conduit devant Dacien; ce dernier lui demande son nom et sa religion; elle répond qu’elle s’appelle Fides, et qu’elle est chrétienne dès son enfance. Dacien l’engage doucereusement à abjurer et à sacrifier à Diane, lui promettant de riches présents. Elle refuse en proclamant que les dieux païens sont des démons. Il s’irrite alors et lui ordonne d’obéir, sinon il la fera mourir au milieu des tortures. Elle se déclare prête à souffrir tous les tourments pour Jésus-Christ. Aussitôt il la fait placer sur un lit d’airain sous lequel on allume le feu; la foule se répand en gémissements, et, parmi les assistants, beaucoup, dont on ignore les noms, encouragés par l’exemple de la jeune fille, subissent le martyre. – Dans la Chanson, la prière de la sainte est un peu plus longue. Dacien ordonne de la prendre doucement par la main et de la conduire au temple, pour qu’elle offre de l’encens au dieu Silvain, à Diane et au dieu Janus. Elle refuse, et, sur le soir, il ordonne de la battre et de l’enfermer dans la plus forte prison. Après une nuit agitée (par le remords, semble-t-il), Dacien procède dès le matin, à un interrogatoire plus solennel: il lui demande si elle a pris une autre résolution, et, comme elle affirme son attachement invincible au vrai Dieu, /VIII/ il lui demande encore « avec grand amour » d’abjurer son erreur en échange du plus grand honneur qu’elle pourra désirer. Elle répond brièvement qu’elle n’en fera rien. Il insiste de nouveau, en énumérant les marques d’honneur qu’il lui prodiguera si elle obéit. La sainte, dans une longue répliqué, outrage violemment les divinités païennes, nommément Diane, Jupiter et Minerve, qu’elle traite de suppôts de l’Enfer. Dacien entre alors en fureur et déclare qu’elle sera décapitée, ou brûlée comme saint Laurent. La sainte le met au défi, et après avoir outragé Esculape et Saturne, elle fait une longue apologie du Dieu des chrétiens et des joies qu’il réserve à ceux qui meurent pour lui. Alors Dacien ordonne le supplice, comme dans la Passion. La foule se lamente, et beaucoup d’assistants se convertissent et subissent le martyre (tir. xx-xxxiii).

La Passion abandonne sainte Foi pour parler de saint Caprais, qui s’était retiré sous une roche dominant la ville, et qui suppliait Dieu de donner la victoire à sa fidèle servante, dont il voyait le supplice, et de manifester par un Signe visible sa puissance divine. Tout à coup, il aperçoit sur la tête de la martyre une couronne de pierres précieuses, et une colombe qui était descendue du ciel pour l’y déposer en y joignant un manteau resplendissant. Étant sûr alors que sainte Foi a obtenu la palme du triomphe, il se hâte d’aller lui-même au devant du supplice; aussitôt, frappant la roche de la main, il en fait jaillir une source miraculeuse, qui coule toujours et apporte le salut â ceux qui viennent y puiser. Suit le récit de l’interrogation et du martyre de saint Caprais, récit analogue à celui qui concerne sainte Foi, mais moins détaillé, et qui se termine par la décapitation des deux martyrs. – La Chanson s’étend peu sur saint Caprais; elle se borne à dire que, du haut de sa roche, il assiste au supplice de sainte Foi, et, seul, a le privilège de voir, non pas une colombe, mais un ange, qui descend du Ciel, éteint le feu de son souffle, et apporte a la sainte la couronne et le manteau. Puis, elle poursuit le récit du martyre de sainte Foi. Furieux de voir le feu éteint, Dacien ordonne de décapiter la jeune fille; les Basques poussent des cris de joie à cet ordre, et l’un d’eus tire son épée et fait voler la tête « comme le fit faire Hérode à /IX/ saint Jean ». Le corps reste mutilé sur le lieu du supplice, pendant que les anges portent l’âme en Paradis.

Faisons ici une pause. Passant condamnation sur la façon maladroite et partiale dont le poète a parlé de saint Caprais, il faut reconnaître qu’il a tiré de sa source, en l’interpolant pour la dramatiser, un heureux parti en ce qui concerne son héroïne, sainte Foi. Ce qu’il a ajouté ne vient pas de sa seule imagination: ces longs interrogatoires, ces interminables professions de foi, ces raffinements de supplices, il en a puisé l’idée, sinon tous les détails, dans les Passions d’autres saintes martyres1, où ils s’étaient développés depuis longtemps en constituant, aux dépens de la vérité historique, le cadre littéraire des légendes hagiographiques2.

La Passion se termine par le récit de la translation des reliques de saint Caprais (il n’est plus question de sainte Foi), opérée par les soins de l’évêque d’Agen, saint Dulcide, dans une belle basilique construite à cet effet. – La Chanson substitue sainte Foi à saint Caprais, et, passant sous silence la basilique, elle donne, de son cru, des détails sur le tombeau, orné de sculptures, que l’évêque Dulcide fit préparer pour le corps de la sainte. Ensuite, l’auteur mentionne brièvement le vol du corps et son transport à Conques, où il fait des miracles, grands et petits; parmi ces miracles, il signale expressément celui qui a rendu la vue à Guibert, victime de la barbarie d’un prêtre indigne, Giraud, et il saisit l’occasion de se recommander lui-même à la sainte (tir. xxxix-xli). Retenons donc qu’il connaît, non seulement les récits relatifs à la translation des reliques de sainte Foid’Agen à Conques (fin du ixe siècle), mais le Liber miraculorum de Bernard d’Angers (1010-1020)3.

L’analyse sommaire, donnée ci-dessus4, de l’appendice qui constitue les dernières tirades de la Chanson (du v. 454 à la fin) /X/ en a fait ressortir le caractère pseudo-historique. Comme l’a remarqué J. Leite de Vasconcellos, l’auteur a utilisé, directement ou indirectement, le Breviarum d’Eutrope, mais en le travestissant et en y interpolant, soit d’après les souvenirs de ses lectures (où la Bible tient une grande place et voisine étrangement avec le martyre de la légion thébaine et des allusions énigmatiques à saint Nicolas), soit d’après les ressources de son imagination, les détails les plus incohérents, dont quelques-uns nous demeurent inexplicables. Il serait cependant injuste de méconnaître dans ce chaos la chaleur de style qui l’anime d’un bout à l’autre, et qui fait songer à la manière de nos plus anciennes chansons de geste. Et ce n’est pas seulement par ses longues énumérations des nations mises en branle que l’auteur nous donne cette impression; l’épisode de la mort de Dioclétien, s’il est, comme il semble, sorti tout entier de son cru, prouve que, vraiment, cet homme avait une imagination épique, et nous fait regretter qu’il ne nous en ait pas laissé d’autre témoignage dans le cadre national de l’épopée française, en marge duquel il s’est modestement cantonné. Il ne s’est sans doute soucié que d’être le chantre de la « dame » de Conques, soit. Mais, dans ce sujet restreint, il ne semble pas que son chant ait trouvé d’écho. Si le hasard ne nous avait pas conservé son œuvre, rien, dans ce que nous savons du développement postérieur de la légende de sainte Foi n’aurait pu nous en révéler l’existence1. Habent sua fata libelli. Puisse la dévotion des philologues de notre temps consoler le vieux poète provençal de l’insuccès de sa Chanson auprès des âmes pieuses de jadis pour lesquelles il l’écrivit!

[Note a pag. VI]

1. Il n’est si mauvaise cause qui ne trouve un avocat. M. l’abbé Augustin Fabre, tout en reconnaissant que « l’épilogue n’est pas à la hauteur du prologue », s’efforce de dégager « l’ordre » et « l’idée directrice » que l’auteur lui parait avoir mit « dans tout ce beau tapage, dans ce charivari carnavalesque qu’il fait, pour conclure, aux persécuteurs de sainte Foi et des chrétiens en général » (Revue hist. du Rouergue, 1924, p. 41-2). Je dirai plus loin, p. x, ce qui nu parait particulièrement frappant dans l’épilogue. Torna al testo ↑

2. Martyrologium Hieronymianum, édit. De Rossi et Duchesne, dans les Acta Sanctorum, nov. II (1894), p. 129 (ms. de Berne): « Prid. non. oct...: In Gall. civit. Agenno. Natale Sce Fedis martyr ». Torna al testo ↑

3. Cf. L. Duchesne, Fastes èpiscopaux....., t. II (1899), p. 144-5. Torna al testo ↑

4. Sainte Foy, vierge et martyre (Rodez, 1900), p. 707-711. Torna al testo ↑

[Nota a pag. VII]

1. Un seul des deux manuscrits donne son nom: preses nomine Dacianus. Torna al testo ↑

[Note a pag. IX]

1. Par exemple, celles de sainte Catherine, de sainte Eulalie et de sainte Marguerite, que l’auteur de la Chanson a vraisemblablement connues. Torna al testo ↑

2. Cf Hipp. Delehaye. Les légendes hagiographiques, 1905. Torna al testo ↑

3. Cf. ci-dessous, p. xviii. Torna al testo ↑

4. P. v. Torna al testo ↑

[Nota a pag. X]

1. P. Meyer a signalé (Hist. litt., XXXIII, 550) un poème français sur sainte Foi, composé en Angleterre par frère Simon de Walsingham, et encore inédit. A.T. Baker, qui en prépare une édition, a eu l’obligeance de m’informer que l’auteur ne fait que traduire le texte latin courant de la Passion de la sainte. Torna al testo ↑